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Bilan 2023 – Chapitre 6 : Les tribulations des élus de Beuil



Nous avons beaucoup hésité à publier ce dernier chapitre que l’on peut comprendre, vu de l’extérieur, comme un vulgaire règlement de comptes. En diffusant ces lignes, on a conscience de couper l’herbe sous les pieds de la gendarmerie qui instruit une plainte depuis déjà plusieurs mois. Nous avons conscience également d’un probable mécontentement de la magistrature qui n’aime pas, à juste titre, ce type de révélations dans une affaire dont elle n’a pas encore pris la mesure des faits. Enfin, ayant conscience du comportement excessif et agressif des élus, nous nous exposons encore un peu plus à leurs représailles. Mais il y a 2 points qui contrebalancent ces aspects négatifs. Le premier c’est l’urgence, la nôtre et celle d’autres acteurs beuillois qui vivent sous une pression continue et malsaine. La seconde, c’est qu’aujourd’hui, dans notre démocratie enviée pourtant par tant de pays en souffrance, ce type de comportement fait légion à tous les échelons du pouvoir. Celui exercé par les adjoints de la mairie de Beuil est l’illustration d’une incompréhension culturel du rôle des élus qui n’est pas d’assouvir ses propres désirs et ses vengeances, d’écarter pour ce faire toutes les contradictions et de tromper son monde à grande force de communication orientée, mais au contraire, il devrait consister à faire preuve de responsabilité, de conscience de l’intérêt collectif, d’honnêteté, de franchise, de dialogues, de compromis et d’apaisement.


L'année 2023 nous aura laissé un goût amer du fait de l'acharnement des adjoints de la mairie de Beuil à vouloir nous empêcher dans nos actions.

Ils ont déployé tous les moyens à leur disposition pour entraver l'ensemble de nos activités. A l'origine de cette chasse aux sorcières, notre pétition qui demandait aux adjoints de participer à 2 réunions participatives encadrées pour discuter de l'avenir du ski de fond l'hiver et qui remettait en question la pertinence d'investissements publics sur de la neige artificielle ainsi que la création d'une nouvelle piste au détriment de la forêt. Les réunions ont bien eu lieu de manière apaisée mais aucun d’entre eux n’a daigné participer.


Les festivals de la Pierre et du Rock

L'histoire commence par un contrôle de gendarmerie sur l'organisation de nos week-ends écotouristiques et des Festivals en particulier, à la demande du 1er Adjoint Mr Nicolas Donadey. Son but ultime et celui de la majorité du conseil étant de nous les interdire. Suite à ce contrôle, je suis mis en cause en tant que président de l'association et quelques semaines après, le procureur classe l'affaire. Nos évènements (5 dans l'année) sont privés et reconnus comme tels par la magistrature.

Mais c'est sans compter sur l'obstination de Mr Nicolas Donadey qui dans sa grande clairvoyance judiciaire se pourfend d'un courrier argumenté à la préfecture, complété d'une étude commandée par ses soins auprès de l'avocate de la Mairie. Dans ce courrier, il remet en cause le travail des gendarmes et par extension de la magistrature et dénonce de nouveau l'irrégularité de nos soirées.

La procédure est rouverte par le procureur et de nouveau je dois justifier de l'ensemble des festivaliers et des adhérents sur les 3 dernières années. Quelques temps après, l'affaire est définitivement classée par le procureur.

Mais rien n'arrête Mr Nicolas Donadey, voyant que ses initiatives ne portent pas les fruits attendus, il fait rédiger un arrêté d'interdiction de nos soirées et met la pression au maire pour qu'il le signe. Le maire ne cède pas, alors il met le sujet en questions diverses au conseil municipal prétextant que ce sont les gendarmes, la préfecture et le SDIS (les pompiers) qui sont à l'origine de cette demande. Mais le maire, de nouveau, ne cède pas.

A noter, que nous n'avons jamais reçu aucun courrier, email, sms ou appel téléphonique de la part du 1er adjoint ou de la mairie.

A noter également l'énergie et l'argent dépensés par Mr Nicolas Donadey pour cette affaire, les secrétaires de mairie, le maire, lui, la préfecture, les gendarmes, le SDIS, l'avocate de la mairie et nous bien sûr.

Enfin, tous les conseillers, adjoints et maire étaient au courant de nos activités avant même leur élection. Plusieurs conseillers ont participé à nos évènements. Le 3ème adjoint, Mr Christian Guillaume a participé 2 fois à nos soirées (alors qu'il était élu), on a dû le loger sur place à sa demande, il n'a d'ailleurs jamais réglé sa participation à la soirée malgré nos relances. Le 4ième adjoint Mr Noel Magalon est également venu une fois. Tous les deux nous ont fait des louanges sur ce que l'on faisait. Le maire est également venu nous rendre visite pendant la période Covid pour nous rappeler les règles sanitaires. À chacun de nos évènements, nous leur relayons l'information. Pour finir, nous leur transmettons aussi, en toute transparence, les comptes et les rapports d'activité de l'association dans lesquels les soirées sont bien précisées. Mr Nicolas Donadey nous a même écrit suite à l'un d'entre eux que tout était clair. Le même Mr Nicolas Donadey fût prestataire d’un de nos week-ends écotouristique comme moniteur de Canyoning. Nous avons dû le relancer plusieurs fois pour avoir une facture correcte, sans erreur de calcul.


Mon activité d'agriculteur

Depuis 13 ans que nous habitons ici, dont 8 à l'année, j'ai eu l'occasion de récupérer des animaux oubliés, laissés à l'abandon ou destinés à l'abattoir. En 2019, j'ai pris le statut d'agriculteur afin de régulariser ma situation, sachant qu'en parallèle, je fais un peu de maraîchage.

Pour abriter les animaux la nuit, l'hiver et l'été dorénavant avec des chaleurs extrêmes et pour stocker le foin pendant la période hivernale, j'ai construit une modeste bergerie avec du bois, sans fondation et sans béton. Un bâtiment neutre. Je n'ai pas fait de demande de permis de construire comme à peu près tous les éleveurs locaux.

Mr Nicolas Donadey, dans sa quête sans fin d'avoir notre peau, passe commande auprès d'un huissier qui vient sur place sans se présenter et qui produit un beau dossier en couleur avec photo de la bergerie. A l’appui de ce dossier, il porte plainte auprès de la gendarmerie pour construction illégale. Me voilà donc, de nouveau, mis en cause. Le procureur conclut à une régularisation, ce que je fais auprès de la DDTM mais l’histoire n’est pas close. La DDTM à travers la mairie me fait une réponse négative prétextant entre autre que je n’ai pas justifié de la demande de construction de la bergerie. Etrange réponse sachant que mes animaux sont connus de leur service, ayant fait l’objet d’un contrôle de leur part et que je leur ai transmis toutes les informations concernant mon statut d’agriculteur, le nombre et le type d’animaux que je possède. On peut supposer que Mr Nicolas Donadey, responsable de l’urbanisme a œuvré pour que cette requête soit refusée mais je n’ai pas de preuves. Notons qu'il avait promis aux gendarmes une régularisation. Je conteste cette décision et l'étude du dossier est en cours. Est-ce qu’il faudrait démonter cette bergerie et laisser les animaux dehors, en proie au froid, au loup et à la faim (sans foin) ?

Il faut noter, encore une fois, l'énergie et l'argent dépensés : Huissier, gendarmes, lui, secrétaires de Mairie, Maire et nous.

A noter, encore une fois, que je n’ai reçu ni courrier, ni appel, ni sms et ni email de la part du 1er adjoint ou de la mairie.

A noter également que 60% des habitations du village sont dans l'irrégularité et en particulier celles de Mr Nicolas Donadey et Mr Noel Magalon, le 4ème adjoint. Mr Nicolas Donadey a relevé son habitation en irrégularité avec son permis de construire qui fait dorénavant 3 étages alors qu'elle est déclarée comme un garage auprès de l'administration fiscale. Quant à Mr Noel Magalon, il a construit un garage sans permis, mais la construction datant, il y a prescription m'a-t-il dit avec un large sourire satisfait lors d'une discussion.


Nos locations au Domaine de la Pierre

Mr Nicolas Donadey, encore lui, opérant sur tous les fronts, a dénoncé auprès de la préfecture notre activité de location. Un contrôle de gendarme de plus, une nouvelle mise en cause et une affaire classée rapidement.

Là encore, comme sur ses précédentes actions, beaucoup d'énergie et d'argent pour aucun résultat et sans courrier préalable.


Autre fait troublant cette année 2023.

Notre voiture garée en bas de la piste a été défoncée à coup de pierre sur la carrosserie et le pare-brise puis les vandales ont coupé tous les fils et introduit des produits dans les réservoirs d'huile et d'essence, ... La voiture est partie à la casse, l’assurance nous a remboursé une misère et nous nous sommes retrouvés sans voitures pendant plusieurs semaines, n’ayant pas les moyens d’en acheter une autre. Probablement l’acte de personnes qui effectuaient une mission bien ciblée. Ce genre de saccage n'arrive jamais ici. Les prises d'empreintes et d'ADN par les gendarmes n'ont rien donné.


Les adjoints de la mairie de Beuil, soutenus par une majorité de conseillers se sont acharnés sur nous et pas toujours dans la légalité. En effet, en dehors d'un abus de pouvoir évident et de mensonges conséquents, ils ont passé la ligne rouge de plusieurs manières :


La diffamation :

En mettant à l'ordre du jour du conseil municipal l'illégalité des soirées alors que jamais les gendarmes, la préfecture, le maire ou la magistrature ne leur ont fait le moindre signalement en ce sens. Ils ont décidé d'eux-mêmes cette illégalité à grands frais d'avocats et d'huissiers payés par la mairie et nous ont traités comme des délinquants par écrit et publiquement.


Les pressions et les menaces :

Mr Nicolas Donadey a menacé une personne dans son emploi avançant qu'il connaissait du monde à Valberg sous prétexte qu'il avait osé « liker » une des publications FB de l'association.

Lors d'une réunion publique, il a levé la main soudainement et sans explications devant témoins sur moi, sans me toucher fort heureusement. Il est coutumier de ce type de comportement puisqu'il est toujours sous le coup d'un rappel à la loi pour violence.

Mr Christian Guillaume a menacé par écrit de conséquences financières et pénales un adhérent de l'association alors qu'il relayait une de nos publications. (voir photo).



Le harcèlement

La méthode utilisée pour nous mettre à terre s'appuie sur des plaintes et des dénonciations mais sans jamais prendre contact avec nous préalablement. A cela s'ajoute, l'acharnement de Mr Nicolas Donadey remettant en question le travail des institutions judiciaires, allant contre les décisions de la magistrature et s’élevant ainsi au-dessus des lois. Enfin la sournoiserie des actions menées. A les écouter, cela ne vient pas d'eux. Un coup c'est la gendarmerie, une autre fois la préfecture ou encore le Maire et même les pompiers (SDIS).


Manifestement, le fait que nous jouions un rôle dans l'économie du village leur importe peu. Le fait que nos clients et adhérents logent et consomment dans les commerces Beuillois n'a pas d'importance à leurs yeux. Le fait qu'avec les bénévoles de l'association nous ayons nettoyé plusieurs sites sauvages non plus. Le fait que nous participions au rayonnement du village avec nos livres et nos expositions ne les intéressent pas. La seule chose qui compte, c'est de nous faire la peau pour des raisons personnelles obstinément et ils en oublient, les principes fondamentaux de leur responsabilité, à savoir favoriser la vie économique et sociale du village.


Notre cas n'est malheureusement pas isolé.

Depuis leur élection, ils ont montré un visage bien différent de ce qu'ils annonçaient pendant leur campagne. L'ivresse du pouvoir probablement, l'incompétence assurément et l'inexpérience en toile de fond. De nombreuses personnes et acteurs socio-économiques en ont fait et en font encore les frais.


Mr Christian Guillaume, 3ème adjoint, aperçu plus d'une fois en état d’ivresse dans les rues de Beuil, a menacé 2 établissements du village parce qu'ils ne voulaient plus lui servir d'alcool et que son état d'ébriété était inquiétant. Pire encore, lors d'une journée arrosée de commémoration du 8 mai, après s'être effondré dans un coma éthylique derrière un muret du rond-point de Beuil, il s'est mis à tout casser chez lui une fois rentré. A tel point que sa femme appelle les pompiers qui se rendent sur place et il menace l'un d'entre eux avec un fusil. L'histoire se finit par le médecin qui lui fait une piqûre pour le calmer et les pompiers lui font passer le reste de la journée en cellule de dégrisement. On soulignera le fait que le 3ème adjoint est aussi chargé des finances de la mairie et secrétaire du comité des fêtes.


Le Maire, Mr Roland Giraud, a lui-même été menacé à plusieurs reprises et en particulier par Mr Nicolas Donadey dans un courrier où il l'accuse de toucher des pots de vin et cherche à l'intimider en envisageant un contrôle de ses comptes privés. (Voir photo) Plus loin, nous évoquerons au travers d'échanges entre les élus, l'irrespect et la violence de leur propos envers le 1er magistrat de la commune, médecin généraliste de montagne pour un grand nombre de villages et Lieutenant Colonel des pompiers.



L'ancien premier adjoint, Mr Jean-Louis Cossa, qui lui fût l'objet de toute la panoplie, diffamations, menaces et harcèlements. Ce fût leur bouc émissaire sur lequel ils ont fait peser toutes les difficultés de la mairie. A tel point d'ailleurs qu'ils ont provoqué sa destitution (Mr Nicolas Donadey a pris sa place, Le calife à la place du calife). Cette destitution s'est faite en dehors de la loi, la préfecture a porté plainte (et pas l'ancien premier adjoint comme ils aiment à le raconter). Ils ont gagné pour vice de forme et non pas sur le fond. En effet, un courriel envoyé de la messagerie du Maire, adressée à une secrétaire de la préfecture partie à la retraite n'a jamais été vu par personne et a ainsi mis la préfecture hors délai. Était-ce bien le maire qui a fait ce courriel ? Le mémoire présenté par l'avocate de la mairie pour ce procès fustige l'ancien premier adjoint. Il serait la source de tous les conflits au sein du conseil depuis les élections. Pourtant, depuis sa mise à l'écart, un conseiller a démissionné pour mésentente avec le conseil, la secrétaire générale et le responsable technique sont partis ainsi que 2 agents de l'office du tourisme. Il ne faut pas oublier les coûts de cette procédure au frais des Beuillois, plus de 10 000 euros. Ainsi les beuillois doivent payer leurs conflits mais ont-ils voté pour cela ? A noter que l'ancien premier adjoint n'a jamais pu se défendre car ce n'est pas lui qui a porté plainte et que la préfecture était concentrée uniquement sur l'aspect technique de la destitution. Il faut comprendre les pressions vécues par l'ancien premier adjoint à la lecture d'un courriel qui lui était adressé par le 2ième adjoint Mr Alexandre Geoffroy (Voir photo). Pour renforcer leur pression, ils ont également porté plusieurs plaintes contre lui. A chaque fois des plaintes sans fondements destinées à le déstabiliser. Ainsi ils portent plainte pour vol du téléphone portable de la mairie qui lui avait été attribué comme si il l'avait dérobé à la sauvette dans une armoire de la Mairie. L'ancien conseiller municipal qui a démissionné depuis, Mr Pascal Thierry, porte plainte contre lui pour menace de mort et destruction de ruches. Comme si l'ancien premier adjoint à la retraite, encagoulé, de nuit, s'était munie d'une batte pour casser des ruches à quelques mètres de l'habitation du propriétaire. Tout est bon pour le discréditer.



Il faut retenir ici la relation troublante de l'avocate de la mairie avec Mr Nicolas Donadey. A l’origine c’est l’avocate des conseillers contre le maire. Plus tard, elle deviendra l’avocate de la mairie donc du maire. Celui-là même auquel elle s’opposait précédemment. Enfin, lors du débarquement de l'ancien premier adjoint, elle plaide contre lui, anciennement son client. Avec une constance tout au long, un rapport étroit avec Mr Nicolas Donadey. Mais de qui est-elle finalement l'avocate ? N'oublions pas que ce sont les contribuables beuillois qui la paye.



Le camping du Cians est un établissement qui, parti de rien, fait partie des commerces phares du village de Beuil, très fréquenté, il s'est forgé une solide réputation et favorise l'économie du village. Ce succès en revient uniquement aux gérants et leurs investissements à la fois personnels et matériels. Cela, personne ne peut le contester. C'est un camping municipal en contrat de délégation de service public depuis janvier 2013 et donc valable jusqu'à janvier 2025. Notre fine équipe a décidé de ne pas renouveler le contrat en 2025 pour des raisons uniquement personnelles et parallèlement comme pour nous, a mis la pression sur les gérants. Leur objectif affiché : Reprendre le camping avec un ou des employés municipaux. Un désastre annoncé. Les gérants avaient demandé à la mairie de se prononcer sur l'issu du contrat au plus tard en décembre 2023 afin de pouvoir non seulement prévenir leur clientèle récurrente et prendre leur disposition pour se retourner. Ils ont proposé 3 choix, la vente du fonds de commerce à un acheteur qu'ils ont présenté aux élus, la revente de tous leurs investissements (Chalets, spa, bulle, ...), plus intéressant financièrement pour eux mais qui mettrait à nu le camping ou encore la prolongation de leur contrat. Ils ont également proposé à plusieurs reprises de racheter eux-mêmes le terrain du camping ou d'obtenir un bail commercial à l'issu de leur contrat pour pérenniser leur activité puisqu'ils ont réalisé à peu près 600 000 euros d'investissements sur ce camping. Lors d'une réunion à l'automne, le maire s'est dit contre une reprise du camping par des employés municipaux. Pourtant les adjoints majoritaires au conseil n'ont pas daigné répondre dans les temps. Mettant ainsi dans l'incertitude les gérants et mettant en péril le camping municipal et une partie de l'économie du village. Voici ce que Mr Nicolas Donadey a dit à Mme Julie Orselli, la gérante du camping : "n'importe qui n'importe quoi sauf toi".


C'est dire leur respect pour le travail effectué.



2 agriculteurs/éleveurs se sont vu eux aussi maltraités pour des raisons personnelles, octroi de parcelles et utilisation abusive de leur propre terre. Là c'est le 4ème adjoint r Noel Magalon, à la retraite, qui opère en tant que responsable du pastoralisme. Le même qui a récupéré un marché du déneigement (plusieurs dizaines de milliers d’euros) tout en étant responsable des employés municipaux qui entretiennent le village, qui a un statut d'agriculteur (coupe et vente de foin) et touche des aides de la PAC (13 000 euros d'aides perçues en 2022) auxquelles s'ajoute une indemnité de 9 000 euros par an en qualité de 4ème adjoint. Un conflit d'intérêt évident. Peut-il décider de faire du foin sur des terres qui ne lui appartiennent pas, les déclarer à la PAC tout en contraignant par ailleurs le propriétaire/éleveur concerné par son statut de responsable local ?


Mais pour bien comprendre leur mode de fonctionnement, il faut lire leurs échanges, âmes sensibles s'abstenir (Voir photo de quelques extraits). En dehors de la puérilité de leur propos au langage châtié, il transparaît un mépris évident, une suffisance à toute épreuve, un manque de conscience de leur responsabilité en tant qu'élus et surtout une violence soutenue. Ainsi le maire est qualifié tour à tour de petit gros, guignol, petit vieux, connard et con. Alors que le Maire sort d'un mois de réanimation après avoir contracté la Covid en 2021, on sent bien qu'ils sont déçus par ce retour à la vie, Quand Mr Rodolphe bizet, conseiller municipal et Kiné, voudrait souffler à l'oreille de Mr Charles-Ange Ginesy qu'il faut un troisième médecin car les 2 en exercice sont frappés de la Covid (L'un est en réanimation et l'autre va partir à la retraite quelques temps après). Mr Nicolas Donadey, quant à lui, écrit que le seul moyen d’arrêter le maire, c’est à coup de pelle. On comprend aussi, à travers ces échanges, leur manière de fonctionner, il faut impérativement mettre la pression sur les uns ou sur les autres, les contradicteurs devraient « sentir le souffle du boulet » comme l’écrit l’un d’entre eux. Des petits caïds. L'apogée vient d'un autre conseiller, Mr Arnaud Roche, professeur des écoles, qui cherche le titre d'une lettre qu'ils veulent envoyer au Maire et propose "Roland est un con", "Martine pue du cul" (ex-femme du maire) ou encore "Virez Giraud". Étonnamment, quelques jours après, il était écrit à la peinture sur la piste de ski de Beuil, face au village, le même slogan.





Le Maire lors de ces vœux de bonne année 2024 a indiqué qu’il ne pouvait plus supporter ces conflits et ces vengeances et qu’il envisageait sérieusement sa démission. Rappelons qu’il a été mis en minorité dans ce conseil municipal dont les membres ont pourtant été élus sur sa liste, sur sa renommée de Médecin et ses qualités d’écoute.


Pour toutes ces raisons, j'ai porté plainte auprès de la gendarmerie, car en dehors de notre cas personnel, il n'est pas envisageable qu'une bande de sales gosses à qui on a confié, par abus de confiance, les responsabilités de l'avenir d'un village, continuent à se comporter de la sorte. Beuil mérite bien mieux.

Il fallait que l'omerta cesse. Beaucoup d'habitants sont au courant de beaucoup des faits énoncés. Par peur de représailles, par désintérêt ou pour plaire afin de gagner une faveur du prince, les gens se taisent publiquement. Il n'y a rien de normal à agir ainsi de la part de ces élus, il n’y a pas de fatalité qui ferait que contredire le pouvoir en place impliquerait des représailles d’envergure. Ce n'est pas ça l'exercice de la démocratie et c'est la raison pour laquelle il faut, à notre sens, le dénoncer publiquement.


Si ils avaient un tant soit peu d'honneur et de courage, ils démissionneraient mais soyons sûr qu'ils iront jusqu'au bout. Pour certains c'est le job de leur vie n'ayant pas fait grand-chose auparavant, c'est la respectabilité, les voilà notables, c'est leur intérêt personnel au travers des contrats qui les lient à la mairie et enfin, non négligeable, c'est 750 euros d'indemnités par mois pour les adjoints.


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