C’est une maison en piteuse état située dans le village, attenante à d’autres maisons et qui risquent de s’effondrer. Un toit délabré, des poutres fragilisées prêtent à rompre et des planchers en partie effondrés. Le sujet est sérieux et le risque réel pour les passants ou les voisins. Etonnant d’ailleurs que ce sujet fut ignoré pendant des années par cette équipe qui pourtant porte un PLU, voulait réhabiliter le village et construire de nouveaux bâtiments à tour de bras.
En début d’été, le maire signe un arrêté de bâtiment en péril placardé sur la maison qui précise l’urgence de la situation. Ce n’est que le 8 novembre 2024 (ici) qu’ils votent des travaux de mise en sécurité pour un montant de 51 796 euros TTC. Travaux qui ne pourront pas au mieux se réaliser au printemps. Mais c’est la discussion pendant le conseil municipal entre Christian Guillaume et Noel Magalon qui est surréaliste. Ils n’ont pas vérifié la disponibilité du prestataire, qui par ailleurs, on le sait, a un calendrier chargé. Aucun engagement de sa part sur un délai n’a été donné et ils ne s’en sont pas souciés. Quand on voit que la validation du devis pour la réalisation d’une petite toiture sur le marché des producteurs pour un montant de 28 000 euros TTC, votée le 7 mai 2024 (ici), n’a toujours pas été réalisée par un autre prestataire, 7 mois après, on peut se poser des questions. Idem d’ailleurs (ici) pour la rénovation du petit chalet en bois juste à côté pour un montant de 12 800 euros TTC.
Ils ont laissé un bâtiment se désagréger pendant toute la durée de leur mandat et même lorsqu’ils en prennent conscience, ils sont incapables de gérer l’urgence. Espérons pour tous, que ce bâtiment tiendra encore le temps de sa mise en sécurité.
Sans compter qu’il est probable que la commune soit en partie responsable de ce péril du fait des infrastructures, éclairage public et passage de câble EDF qui aggravent une fissure dans l’angle du bâtiment.
Cette mise en sécurité est une première étape pour éviter le pire mais il va falloir aller plus loin pour le réhabiliter ou le détruire. Ont-ils réfléchis à ce point ?
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